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Papes Alexandre II et Grégoire » VU, Gervaii et Manassé Archer. vêques de Reims, Richer de Sens, » et, plusieurs autres Evêques. (,"est la seule partie de ses Ouvrages qui ait pu nous fournir de quoi enrichir le nôtre. Quoique la poésie de Fuli coie ne soit ni élégante ni harmos ^nieuse il eut néanmoins la réputat tion d’un très-grand Poëte, non-seulement en Frauce mais encore en t Allemagne et à Rome ; il en fut principaiement redevable à sa fécondité et au soin qu’il eut d’envoyer ses vers dans tous les lieux où il avoit quelque relation. Dans ce que nous en publions, nous avons suivi le Ms. de l’Eglise de Beauvais, dont le texte nous a été obligeamment communiqué par les Savàns qui travaillent à l’Histoire de cette ville («). CXXXII. Le concubinage des Prêtres étoit si fréquent dans le XIe. siècle, qu’il passoit presque pour un .usage commun. Les monurnens du tems nous apprennent combien on eut de "peine à faire revivre l’ancienne discipline de l’Eglise par rapport à la continence du .Clergé. On trouvera dans ce Volume plusieurs Ordonnances des Papes et des Evèques, des Décrets des Conciles tant généraux que particuliers, y et des Loi de nos Princes, pour obliger les Ecclésiastiques à vivre dans le célilwt. La loi qui notoit d’infamie les enfans des Prêtres et les déclaroit inhabiles à entrer dans les Ordres sacrés, parut trop sêvere à un poète dont nous ignorons l’état et le nom. 11 écrivit cn faveur de ces enfans infortunés il emploie toute la chaleur de son esprit à prouver qu’il est injuste de punir (a) Ceux >|ui it<sin-roirnt une notice plus ftcndue des diverse» ouvrages de Kulcoie et de* Mss. qui nons en restent. la trouveront dans le T VIII d.- l’Hist. Liuer. de l«Fr. p. 113. Remenses Archiepiscopos Richerium $enonensemy neenon pluret alios Episcopos ac viros illustres. His tantàm Fulcoii Scriptis opus nostrum augere potuimus. Poematibus qum nec ad elegantiam nec ad harmonium cecinit optimi Poêlas nomen et ̃ célebritatem sibi paravit non apud Franco* modb, sed et apud Gcrmanos et Romanos hanc ipsi famam fecervnt et fecunda manus et multum usitata sibi consuetuHo carmina mittendi ad loca diversa, cum quibus vel modicum commercium habuit. Typis hic mandata Fulcoii Fragmenta, ex Cad. Ms. Ecclesiœ Bellovacensis, descripta nobis peraffichsè amanterque communicarunt qui urbis ejusdem Historiam parant, maxime litterati Scriptores (•). CXXXl Pfrvagatus undecimo seculo Sacerdotum concubinatus in morem ferè perductus est. Quanti laboris et di/Jicultatis fucrit ad antiquam continentise normani Clerum revocare, ostendunt illius «vi monumenta r summorum Pontijicum et Episcoporttm Prxscriptaf Décréta Concihorum gcncralium et Provincialium Regum nostrorum Loges aliaque hoc in Volumine congesla. Judicium quo notabantur infamin Prcsbjtrrorum Jllii et a sacris Ordinibus amovebantur, ditrum nimis ct iniquum habebat Scriptor cujus nomen et cvnditioncm nescimus in gratiam illorum infelicium quçrclam vtrsibus conscripsit, in qud totis ingvnii viribus et nervis < probat insontes panas crimini- < bas patrum débitas lucre sine | gravi injuria non possc, nec de- i (^ QUlr,prrum tulcoii, ac in <)u,/>u.t cnnlwenlur Ms, (..dicum, quiadhuc •upcrwt, fmwrem nul,. lu>m »,lu<rnt, légal Hùlor.ar Uteraru* Francorum r Tomum Xrilt, pag. 113 |