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àatiu reçue àuctcrûatis illudqm à Ludovico PU) vetitum fui constituée quodfilius ejus Caroius con~firmaxnt, ut mamumissio fiertt ex mutuo consensu Pontificum et Op-, timatwn Imperu sut,’ sicque facta deinceps inviolabUis èsset.> ALI. Istm formulm plura nos docent. I* Ecclcsùt vacantis Ckrus et pUbs ad Mctropolitanum scribebant fit electum ab ipsis Episcopum consecrare dignarttur.’ 2* Ordinandus Episcopus à MetropoUtano, adstantibus Provincim Episcopis atque etùtm aliarum Provinciarum sirchiepiSeàpis tt Episcopis J examinabatur. 3° Futurus Episcopus ante ordinationem suo Métropolitain) Jîdei professionem offerebat. 4° Episcopus, qui suit jfÈfrvincùt Episcopi ordinationi ad«ter non poterat Presbyterum vet èduim Clericum su* Ecclesim mUtere tenebatur, qui ejus absentim causant diceret et ejus nomine ordinationi consrnlirct. Episcopus interdum conditioner apponebat quibus rron observatis, consens um denegabat. 5* Ordinatores scripto testificabantur se tali Ecclesim Episcopum prmfecisse. 6° Ordinatores ordinalo Episcopo et electoribus ejus litteras dabant Canonicas. qué oda aroit été défendu par Louis le Débonnaire, qui fit un règlement, e approuvé depuis par son fils Charle, portant qrjle raffranchiasement ^e feroit du commun consentement des Evèques et des Grands-Seigneurs du royaume. et que Paflranchissement ̃ fait ainsi seroit désormais inviolable. XLI. Ces formules nous apprenent plusieurs choses ; 1* Le Clergé et le peuple d’une Eglise vacante écrivoient au Métropolitain. pour qu’il voulût bien ordonner l’Evèque qu’ils avocat élu". 2° L’Evèque >v qui devoit être ordonné, étoit examiné par lé Métropolitain en présence des Eveques de la province, et même des Archevêques et Evêques d’autres provinces. 3° L’Evèque futur avant son ordination présentait sa profession dé foi à son Métropolitaih. 4° L’Evêque qui ne pouvoit pas assister à l’ordination d’un Evêque de sa province étoit obligé d’envoier un Prêtre ou un autre Clerc de son Eglise, pour rendre raison de son absence, et pour consentir en son nom à l’ordination. L’Evèque quelquefois apposoit des conditions, et si elles n’étoient pas observées, il refusoit son consentement. 5° Les Ordinateurs témoignoient par écrit qu’ils avoient ordonné un Evêque pour telle Eglise. 6° Les Ordinateurs donnoient des Lettres Canoniques à l’Evèque ordonné et à ceux qui l’avoient élu.