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PRjEFATIO. xxii h obligé d’aller à la guerre. Baluze tait sur cet endroit la remarque. suivante Charle le Chauve, aiant plus besoin de guerriers que de gens lettrés se soucioit fort peu des études de Loup et e’est j>our cela qu’il lui ordonnoit de {Kutir ]>our la guenxy-Mais Loup avoit 1 l’aine pacifique selon l’ordinaire de ceux qui sont adonnés à l’étude des Lettres et certainement il( préféroit les doux loisirs de la paix aux tumultueux fracas de la guerre parce qu’il est certain que ceux-ci (ont périr misérablement l’étude des beaux arts, et que ceux-là la nourrissent et la tout fleurir merveilleusement. Balu/c inlére de la Lettre i. que la charge dWrchichapclain avoit coutume d’être donnée par le Prince de telle manière, qu’il pouvoit l’ôter quand bon lui sembloit, a celui a qui il l’avoit donnée parce que Loup avertit Hilduin de bien employer le teins, et de se montrer équitable dans ses jugemens puisqu’il ne pouvoit savoir combien dureroit sou administration. Mais il est évident par les paroles <ie Loup qu’il ne parte pas de la durée de sa charge, mais de celle de la vie. Cet Hilduin n’est pas l’ancien Hilduin Abbé de saint Denis, et Arehichapelain du sacré Palais sous Louis le Débonnaire comme l’a cru Baluze, mais le jeune, qui fut Abbé des Monastères de saint .Martin de Fours, de saint Germain des Prés et de saint. Berlin, et Archiehapelain de Charle le Chauve. Dans la Lettre uu il est dit qu’Hilduin éloit recommandable par le ran<» élevé que lui i donnoient t sa noblesse et sa dignité, parce que sa charge d’Archicliapelain Temportoit sur toutes les dignités il u Palais. Il tst aussi appelle le Maître des Ecclésiastiques parce qu’il avoit Le pas par tout sur tous les Archevêques et même dans les ad bellum proflcisci. In eum locum fuec animadvertit Baluzius, Caroius Cal vus cùm magis be(la–toribus indigeret qtuim viris litteratis, Liipi stiuiia non magni faciebat adeoque eunt ad bellum proJieisci jubebat. At Lupus animo erjit ab armis alieno, ut plerumque soient ii qui litterarum studio dtdi–ii suntf.’ et haud dubiè (tulcia pacis otia prieferebat turbulentes bellorum tumultibus (jiuxi his bonnrum artiuin studia compertum sit infeluitcr jugulait il lis vero niirurn in modùm ali ae florere. Ex Epistola t, eolligit Baluzius m un us .trehieapeUani sic tribut soliturn à Principe ut ci eut dation Juerat adimi posset pro arbitrio Prmcipis cùm Hilduinum moneat Lupus ut, quia se ire non potest quàrn diuturna futur a sit luve administra tio, ternpore bene utatur justumque se in judiciU reddendis e.vnibeat. fer uni ex Lu pi rerbis pat et ipsum non de diuturnitate hu fus dignitatis sed de diuturnitate rit.e loqui. Hilduinus iste non die. senior est Hilduinus S. Dionysii Ablms et sacri Paint ii Ai chteapellanus sub Ludovtco Pio ut putuvit Baluzius sed junior’, qui Monastcriorum saneti Martini Turonensis S. Germani Pratensis et Sithiensis Abbas fuit et ( arolt ( ah’i .̃trchtcapclluiiu.s. lu h’, pistai a liij Hilduinus dieitur nobilitatis et dignitatis apie( conspieuus J quia An lucapi Haut mutins crat omnium Palatinarum dignitatum apex dieitnr quoqtu Ecclesiasticorurn Magister quia Areliieapcllanus omnibus Metropolitanis ubique vtiam in Synoilis pnvlatus erat et omnium qui i/i