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PRMWAtm 1 1 v tl~,i ~a r. eum Leone IV initis rmmtitst I confirmationem quatn sibi vindi- < cabant, Romani Pontijùis ekcd f vel qualecumque jus quod sibi in < ejusdem élection* vel ordinatione arrogàreJentassent càm ipse Ana~ statuts diserte asstrat id priscam consuetudinem postulasse. In Libro de Afimcu&s S. Germani Paris. Epùc. Aimoinus narrat Carolum Calvttnt pugnatw*rum contra Normannos prias accessisse ad Monasterium S. Dionysu, ut ejus orationibus fultus, securiùs contra Dei suosque pergeret ininiicos. Fides jam tum in more position fuisse ut Hex Francorum hélium praeliumve susceptunis S. Dionysio coràm se suumque exercitutn comme ndaret quod posteri rcligiosè observaru/it. In Translatione S. Ragnotterti Episvopi Baiocensis dicitur Hcrispogius Britonum Diur consilio cr.ni Francorum nobilissiniis babito, Luilovico Ht^is filio Neustriae rcgnum dédisse, et in hac re^ni i f>arte eum regiiare constituissc. Hinc colligit Papebrochius Britones co modo jus prsetemlisse in Aeuslriam, quo deinde Normanni in eamdem cedente Carolo Crasso admissi prmtendcbant sibi deberi Britanniam, tamquam proviacias jure cannejcas. Papebrochius Carolum SirnpUcem dicere voluit aut aebtiit. In Translùtione Corporis S. Cqr–nclii Papx dicitur Carolus ciim vellct Templum /uni/are à suis consilium scùritatus tain iHCLltcill mtriiLsecùs vittis exutus spiritalibus quàoi frontem extriusccùs corporeis nudatus crhiibus. Qn« quidem rasura frontis in hac occasionc notanda est. le Pape élu, et qu’ils s’étoient désistés du prétendu droit qu’ils avoient tenté de s>arroger dans son élection et son ordination puisqu’Anastase assure expressément que ce droit est fondé sur-Tancienne coutume. Dans le livre sur les. Miracles de S. Germain de Paris Aimoin raconte que Charle le. Chauve étant sur le point d’attaquer les Normans, étoit venu auparavant au Monastere de S. Denis, afin qu’appuyé des prieres de ce Saint, il marchât avec plus de confiance contre les ennemis de Dieu et les .siens. Vous voiés que dés ce tems là c’étoit la coutume que le Roi de France avant que d’entreprendre la guerre ou de livrer bataille, se recommandât en personne à S. Denis lui et son armée et cette pratique a été religieusement observée par ses successeurs. Dans la Translation de S. Ragnobert Evéquede Baieux il est dit qu’Herispoé Duc des Bretons, aiant pris conseil de la Noblesse des François, avoit donné le royaume de Neustrie à Louis fils du Roi Cliarle, et l’avoit fait re• gner dans ce royaume. D’où le P. Par pebroc conclud que les Bretons prétendoient avoir droit sur la Neustrie par. la même raison que les Normans > qui dans la suite avoient été admis dans i cette province par la cession de Charle r le Gras prétendoient que la Bretagne leur étoit due, ces deux provinces étant t unies de droit. Le P. Papgîbroc a voulu ou a dû dire Charle le Simple. Dans la Translation du corps de S. z Corneille Pape, il est rapporté que s Charle voulant fonder un Temple, i avoit demandé conseil aux Seigneurs de sa Cour, aiant quant à. l’intérieur purifié sa conscience, et pour Textérieur s’étant rasé le front. Cette mac niere de se raser le front dans cette occasioiuest remarquable.