CALI — 293
Suite des califes d’Orient.
Mohammed-Mahdi , 785 Molaki, 944 Hadi, 78fi Moslakfl, 946
Haroun-al-Raschid, 809 Mothi, 974 Amyn, 813 Thaï, 991
Al-Mamoun. 833 Kader-Billah, 1031 CALI
Motassem,
Vatek-Billah,
Mothavakel,
Mostanser,
Mostaïn-Billah,
Motaz,
Molhadi-Billah,
Motammed-Billah,
Mothaded-Billah,
Moctafi-Billah,
Moctader-Billah,
Kaher,
Rhadi,
842 Kaiem-Biamrillah, 1075
847 Moctadi-Biamrillah, 1094
861 Mostadher, 1118
862 Mostarched, 1135
866 Rasched, 1136
869 Moctafi, 1160
870 Mostandyed, 1170
892 Mosthadi, 1180
902 Nasser, 1225
908 Daher, 1226
932 Mostander, 1243
934 Mostazem, 1258
940
Califes de Cordoue.
Abdérame I, 756-787 Mohammed- al -Ma-Hescham I, 796 hadi, déposé, 1009 Al-Hakkam I, 822 Suleiman, 1010 Abdérame II, 852 Mohammed de nou-Mohammed 1, 885 veau, 1012
Almoundhir, 889 Re&chamdenQuveau,S Abdallah, 912 Hamond, 1017
Abdérame III, 961 Kasim, 1018
Al’Hakkam II, 976 Yayah, 1027
Hescham II, déposa, 1006 Hescham III, 1031 Califes fatimites.
ObeidoUah, 909-936 ser, 1094
Kaiem-Aboul-Casem,945 Aboul Casem Mos-Almanzor, 953 talli, 1101
Moèz-Ledinillah, 975 Aboul-Mansor-Amer, 1 1 30 Azi3, 996 Haphed-Ledinillah, 1149 Hakem-Biamrillah, 1021 Dafer-Biamrillah, 1155 Daher, 1036 Fay ez-ben-Nasrillah ,1160 Abou Jamin Mostan- Adhed, 1171
CALIFORNIE, contrée de l’Amérique septentrionale, au N. 0., forme une grande prov. de la Confédération mexicaine, et se divise en Basse-Californie ou Vieille-Calif-àU S., et Haute-Californie ou Nout’e //e-Ca/i/". au N.— Basse-Californie, vaste péninsule de 1,300 kil. sur 130, entre la mer Vermeille et le Grand-Océan, par lll°-119o long. 0., 23°-32* lat. N. ; 10,000 hab. Ch.-l., Loreto. Sol varié, mais généralement sablonneux ; on y cultive le blé , le maïs , l’indigo et la canne à sucre , et on y entretient beaucoup de bestiaux. Les montagnes de la B.-Californie recèlent des volcans, et servent de refuge aux bêtes féroces, aux oiseaux de proie et aux reptiles. — Haute-Californie, sur la côte occidentale du Grand-Océan, par 115°-126° long.0.,32°-42o lat. N., 1,100 kil. sur 250 environ ; 15,000 hab. Ch.-l., Monterey. Pays montagneux, climat tempéré ; vastes savanes. Riches mines d’or déc. en 18-48 H ;il)itants cuivrés, petits, indolents, mauvais chasseurs ; avant l’arrivée des Européens, ils n’avaient point d’autre abri que le creux des rochers ou des arbres. La Haute-Californie est gouvernée par des missionnaires franciscains.— La V.-Cal. fui déc. en 1530 par Cortez, etcoloniséc par les Jésuites en 1642 ; aNouv.-C. fut déc. en 1542 par Cabriilo, et explorée en 1578 par Drake. Occupée par l’E^papne en 17(13, jointe au Mexique ; elle a été cédée aux Etats-Unis en 1 848. CALIFORNIE (golfe de). Voy. vkrmeille (mer). CALIGULA [Caius Cœsar Amjuslus Germanicus , lurnommé), troisième empereur romain, (ils de Germanicus et d’Agrippine, et petit-ne^eu de lilière, fut adopté par son oncle, et lui succéda l’an 37 de 5.-G., à l’âge de 25 ans. Les premiers mois de son règne furent heureux ; mais à la suite d une maladie provoquée par ses débauches et qui paraît avoir .’illéré sa raison , il se livra à tous les excès de la lolie, de l’orgueil et de la cruauté. 11 voulut être adoré comme un dieu , se fit décerner des triomphes pour des victoires imaginaires , donna le titre de consul à un cheval qu’il aimait, entretint un commerce incestueux avec ses sœurs, établit des lieux de prostitution jusque dans son palais, fit périr lea citoyens les plus recommandables et les plus riches afin de s’emparer de leurs richesses, et n’épargna pas même ses plus proches parents. Dans sa fureur, il souhaitait, dit-on, que le peuple romain n’eût qu’une tête afin de la trancher d’un seul coup. Sa haine s’étendait même sur les morts : il aurait voulu pouvoir anéantir les écrits d’Homère, de Virgile et de Tite-Live. 11 se forma enfin une conspiration contre ce monstre, et Chéréas, tribun des gardes prétoriennes, en délivra la terre, l’an 41 de J.-C. Ce règne n’offre d’ailleurs aucun événement remarquable. Le surnom de Caligula lui vient d’une petite bottine, caliga, qui servait de chaussure aux soldats et qu’il portait habituellement dans son enfance. Sa vie a été écrite par Suétone. CALINGiE, peuple de l’Inde Cisgangétique, habitait le long de la côte de Coromandel. CALIPPE, astronome grec, natif de Cyzique, inventa, vers 331 avant J.-G., uncyclede 76 ans qu’il substitua au cycle de 19 ans ou nombre d’or, imaginé par Méton, afin de ramener avec plus d’exactitude les mêmes positions du soleil et de la lune. Ce cycle porte le nom de période calippique. CALISTE. Voy. calixte.
CALftTO, fille de Lycaon, était une des nymphes de Diane. Elle se laissa séduire par Jupiter qui avait pris la forme de cette déesse, et en eut un fils nommé Arcas. Diane la chassa de sa suite, et Junon la changea en ourse. Jupiter la plaça, avec son fils Arcas, dans le ciel, où ils formèrent la constellation de la grande et de la petite Ourse. Voy. arcas. CALITRI, ville du roy. de Naples, à 23 kil. S. de Santo-Angelo-de’-Lombardi ; 4,600 hab. CALIXTE I ^saint), pape, élu en 219, souffrit le martyre en 223. On pense que la catacombe qui existe à Rome sous la dénomination de Saint-Sébastien a été construite par lui. On le fête le 14 oct. calixte II , pape , fils de Guillaume , comte de Bourgogne, élu en 1119, était d’ab. archev. de Vienne. Il prit et enferma l’antipape Bourdin, termina la querelle des Investitures {V. ce mot), tint le l^*’ concile général de Latran, 1 123, et mourut en 1 124. calixte m, élu en 1455, se nommait d’abord Alphonse de Borgia. U était né à Xativa, près de Valence, et m. en 1458, Il fit réviser le procès de Jeanne d’Arc par une commission^ qui réhabilita sa mémoire (1456).
CALIXTE, antipnpe, fut élu en 1159, concurremment avec Alexandre Hl ; mais celui-ci fut seul reconnu par l’Eglise romaine. Il se nommait Jean de Strume. calixte (George), théologien luthérien, né à Médelby dans le Holstein, en 1586, fut professeur de théologie à Helmstœdt. Le duc Frédéric-Ulrich l’attira auprès de lui, et peu après le duc Auguste le nomma abbé de Kœnigslutter. A la demande de l’électeur de Brandebourg, il se rendit au colloque de Thorn, convoqué en 1645 pour opérer la réuniou des Luthériens et des autres réformés. L’éloquence de Calixte y fut sans succès. Ce théologien a donné son nom à une secte de Luthériens qui croyaient pouvoir réunir les autres sectes de cette croyance, et qu’on nommait pour cette raison Syncrétisies. CALIXTINS, nom donné à une secte de Hussites boliémiens qui, dans la communion, réclamaient l’usage du calice {calix) pour les laïques. On les appelait aussi Utraquistcs, parce qu’ils communiaient sous les deux espèces [sub utraque). Le concile de Bàle (1433) satisfit à leur demande à cet égard. Au XVI* siècle, cette secte se confondit dans celle des Frères moravos ou bohémiens. — On donne encore le nom de Calixtins aux Syncrétistcs. (Voj/.G.Calixts).