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Monsieur l’enfant qu’on attendait,
Soyez le bienvenu sur terre !
Vous dansez comme un farfadet,
En narguant la sagesse austère ;

Car Dieu vous fit frais et vermeil,
Et votre mère en est ravie,
Et vous avez, sous le soleil,
L’éblouissement de la vie.

Déjà, pour vos repas de choix,
Tout travaille, ô tyran superbe :
L’abeille qui bourdonne au bois,
La vache qui mugit dans l’herbe.