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« ... J’aurais dû être... »
(TOUS LES-ROMANS.)

Un matin, Clarisse se lève dans l’ennui : « Comme le printemps tarde », s’écrie-t-elle lassée. A travers la diaphane fenêtre, ensemble, nous regardons la campagne mouillée et fumeuse. D’étranges petites lueurs crépitent, brûlent, clignotent sur les maisons basses. L’air est froid et amer, dehors ; la route court sous la pluie luisante, le vent trempe d’eaux fines le hêtre et les tuiles.

« Hélas, pourquoi toujours se plaindre, ici, interminablement ? Regardez, regardez, Clarisse, et à la minute présente, ne préférez donc pas telle autre exquise ou pire. » — Elle chantonne, va et vient dans la chambre odoreuse, tandis qu’une pâle brume l’assombrit. Ses «oins rallument la lampe, le feu éteints. Elle sourit vaguement, je vois, lorsqu’elle me frôle, passe près de de moi. Au foyer flamboie la houille rouge.