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p. 1237[1]. Il aimoit fort les Comédiennes ; c’est de lui que Mme des Houlières disoit : Hors de l’Hôtel point de salut. » Il fut aussi l’amant de la femme de Colletet.

P. 10, l. 24. …« La Princesse, qui estoit le premier rolle considérable où elle eust pareu… » On croit cependant qu’elle a joué celui de Léonor dans l’École des Maris.

P. 14, l. 11. …« femme du portier… » Les registres de la troupe de Molière signalent en effet un Chasteauneuf, gagiste.

P. 27, l. 12. L’Abbé de Lavau (Louis-Irland de Lavau) acheta, en 1671, le brevet de Garde du Cabinet des Livres au Louvre. Il fut nommé en 1679 à l’Académie, pour avoir facilité le mariage d’une nièce de Colbert avec le Duc de Mortemart.

P. 29, l. 19. Du Boulay (Michel), Secrétaire du Duc de Vendôme, écrivit les paroles de deux opéras, Zéphire et Flore, représenté en 1688, et Orphée, en 1690, dont un fils de Lulli composa la musique.

P. 45, l. 18. « Il arriva, dans ce mesme tems, une avanture… » Il n’est personne qui n’ait été frappé de la ressemblance de cette intrigue avec celle du Collier. L’une et l’autre sont analogues jusque dans les plus petits détails, et il est évident que l’épisode raconté par la Fameuse Comédienne inspira l’auteur du scandaleux imbroglio de 1786. Celui de 1675 eut aussi du retentissement. Deux comédies y firent allusion : la Fausse Clélie, composée en 1676, mais non représentée, et l’Inconnu, de Thomas Corneille, joué le 17 novembre

  1. Le passage des Stromates est identique à celui-ci.