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UNE DE PERDUE

Le No 1 contenait ce qui suit :

« Extrait du régistre des baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse St. Martin, État de la Louisiane, pour l’année mil huit cent vingt. Le dix-neuf mars, mil huit cent vingt, par nous, prêtre soussigné, ont été mariés Alphonse Meunier, né au Canada, fils majeur de sieur Antoine Meunier et de Marguerite Giard, ses père et mère, et demoiselle Léocadie Mousseau, née dans le royaume de France, fille majeure de Cyprien Mousseau et d’Adélaïde Villeray, ses père et mère. Les dits Alphonse Meunier et la dite Léocadie Mousseau ont signé ainsi que les témoins, avec nous. »

« D. Curato, Ptre. Curé. »

Le No 2 n’était pas dans la cassette. C’était l’extrait de naissance d’Alphonse Pierre Meunier, fils unique d’Alphonse Meunier et de Léocadie Mousseau, né à la paroisse St. Martin, le 21 mai 1823.

Le No 3 contenait l’extrait de sépulture de Léocadie Mousseau, femme de feu Alphonse Meunier, décédé à la paroisse St. Martin, le 29 mai 1823.

Le No 4 contenait l’extrait de Sépulture d’Alphonse Pierre Meunier, décédé à la paroisse de Natchitoches, le 24 août 1825.

Le docteur prit les Nos 1 et 3, et les remit dans la cassette, qu’il renferma à clef dans l’armoire. Le No 4, il le déchira en petits morceaux, qu’il alla jeter dans le feu.

Un instant après le docteur revint, tira son livret de notes et lut l’extrait qu’il avait fait, le matin, du régistre de l’Hospice des Aliénés.

— « P. Asselin ! » C’est bien là, se dit-il, le nom de l’ancien portier de l’Hospice, Mais où est-il mainte-