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Était trop court, hélas ! de trois mètres à peine ;
Quelques brasses de plus et j’empoignais mon gâs !…
Je voulus détacher l’écoute… et ne pus pas,
La couper… encor moins… et je hurlais de rage ;
Et mon pauvre Yanik, emporté par l’orage,
Disparut à ma vue et sombra sans recours
En poussant un long cri… que j’entendrai toujours !…

Ah ! la Mée ! Ah ! la Mée ! Ah ! la gueuse des gueuses !
Elle en fait-il des malheureux, des malheureuses !
À croire que tant plus on est à l’adorer…
Tant plus Elle a plaisir à nous faire pleurer !…




Cette poésie est éditée séparément. — G. Ondet, éditeur