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PRODIGALITÉS DE GILLES DE RAIS.

ung (sic) crucifilz d’argent blanc, qui avoient esté baillez a Jehannette, mere dudit Boileve, pour argent qui lui estoit deu par monseigneur le mareschal de Rais, pour certaine somme d’argent dont il estoit tenu envers elle, comme elle dit.

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6 mai 1439.
quittance de gilles de rais, pour 1500 saluts d’or,
à valoir sur 100,000 écus à lui dus par le duc de Bretagne, en raison de la vente de Champtocé.
(Orig. Collection de M. Benjamin Fillon, <span class="coquille" title="de la vente du 27 juillet 1883 ; no 2639 du Catalogue">no 2639 du catalogue de la vente du 27 juillet 1883[1].)

Nous, Gilles, sire de Rays et de Pousauges, mareschal de France, confessons avoir eu et receu de Jehan Mauleon, tresorier du duc mon souverain seigneur, la somme de mil et cinq cens saluz d’or, a valoir acquit et descharge, sur la somme de cent mil escuz que mondit seigneur le duc nous doibt et est tenu parfaire et poyer a cause du contrat de Champtocé. Et d’icelle somme de mil et cinq cens saluz nous tenons a contens et bien poyez, et en avons quitté et quittons mondit seigneur, ledit Mauleon et tous autres a qui quittance en peut appartenir, tesmoign nostre seign manuel cy mis le VIe jour de may, l’an mil IIIIc trente et neuf.

(Signat. autographe.)
  1. Pièce communiquée par notre regretté voisin, M. Benjamin Fillon. (R. M.)