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SES PREMIÈRES ARMES.

rurent plus jamais dans la Bretagne, où leur tête demeura mise à prix. Ainsi la maison rivale des Montforts s’effondra dans la ruine et la honte. Mais la guerre, que terminait sa défaite, n’était, à vrai dire, qu’un jeu d’enfant, auprès de la grande lutte que soutenait la France depuis près d’un siècle ; et les premiers exploits de Gilles de Rais, en Bretagne, n’étaient que le début et le prélude de plus belles actions pour la défense de la patrie commune, menacée dans son indépendance nationale.