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M A. M A. 315


Ie declaire que n’en puis mais.

Ce mot vient de magis.

MAISCELE, & maisselle, c. iouë, ou maschoire ; de maxilla. Perceual, & la Bible Historiaux.

MAISELIER, c. Boucher, de macellum.

MAISIERE de champ ou vigne. le croy que c*efir vne haye , ou autre feparation. Perce-ual.

Et li de cible fmt arrière ,
^ui s’efiûit mis en la mejicre.
En lEglife.

MAISNE'E, c. puisnée.

MAISON, masy bc mafage , viennent de mmfto.

MAISONNER, c. faire des maifons. Le Bkfin dcj faujjes Amours.

Vieilkjfe acquiert , hajiit , maifenne ,
leunejfe du bon temps fe donne.

MAISONCELLE, c. vne maisonnette.

MAISTE’, c. majeftc. Voy Deuier.

MAISTRIER, c. dominer , (èigneurier. FroiJJàrd MS.

MAISTRIE, c. domination , félon Villon , ^fibtiU-^ tê , ou fcicnce y{zow Fauche t.

MAISTREMENT, c. magiftralemenc. Pafquier. Hugues de Berjy.

MALAGE, c. mal.

MALE, c. vne maille. Tathelin.

folles-MALES, c. adions foies. Tathelin. Et encore en Gafcon, les en fans difent,^^ batre à de maies , c. tout de bon , ou de colère.

MAL, ou Mallobergs, c. Auditoires publics. D*où vient le mot de Maubergeon , Tour de Poitiers. Menao-e. Ce qui vient de mallm.

MALAIT, c’est à dire maudit. On dit aufîî maladif, en Quercy.

MALAN, c. défaut. Voy Moifon.

MALANDRE, c. maladie difficile à guérir. C’est Rr


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