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LA SOIF DES AMOURS.
—
Hélène ; je vous suis tout vendu.
Augustus Mac-Keat.
Viens, accours, fille jolie !
Viens, que j’oublie en ton sein
Le chagrin,
Qui, partout, dans cette vie,
Suit le pauvre pèlerin ;
Qu’un autre envieux de la gloire
Dans le tracas coule ses jours ;
Moi, toujours,
Riant de ce mot illusoire,
Je n’ai que la soif des amours !
Viens, accours, fille jolie !
Viens, que j’oublie en ton sein
Le chagrin,