là une idée tout à fait mystique, et si l’on y croyait d’une manière absolue on deviendrait fou… »
M. Louis Ménard s’interrompt en souriant et il fouille d’autres paquets jaunis d’où il extrait une controverse amusante ; le tournoi du frère et de la sœur, de Louis et d’Anne pour et contre les dieux de l’art païen, pour et contre les saints de l’art chrétien.
La lettre de Louis d’abord :
» Ce matin, j’ai été admis à pénétrer dans le conseil des grands dieux de la terre, honneur qui m’est accordé de temps en temps ; je les entendis qui se disaient : « Vous ne savez pas la nouvelle, Anna Ménard nous méprise, elle trouve nos histoires drolatiques, c’est son expression ! — A-t-elle réellement tenu ce langage, dit Vénus ? je ne l’avais pas entendue, bercée que j’étais par le mélodieux