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L’AU DELA ET LES FORCES INCONNUES

Voyez vous-même. Je ne l’ai montré encore à personne.

Nous ouvrîmes. Tout d’abord, des scapulaires hérétiques, des parfums servant à combattre, prétendait l’étiquette, les mauvais esprits, des hosties du célèbre médium Vintras, tachées d’un sang prodigieux qui était né dans les oublies elles-mêmes. Puis, des liasses de correspondances, des portraits de mauvais prêtres aux visages de galériens et aux lèvres antiphysiques. Je parcourus surtout les lettres, authentiques et signées ; elles étaient atroces, et je recule à en donner ici les détails. Il y avait aussi la confession d’un mauvais prêtre au Saint-Office, écrite par lui-même. Jamais je ne lus pareil assemblage d’immondices et de sacrilèges. Il se servait par exemple des hosties consacrées de la façon la plus imprévue et la plus détournée, les enfouissant à rebours dans le corps des hommes ou des femmes, qu’en un érotisme monstrueux il croyait guérir ainsi.