par les causes qui ramèneront. L’âme le perçoit quelquefois.
Ainsi, j’ai lu avec le plus vif intérêt les prédictions que le Matin a publiées pour l’année 1902. Je ne sais si elles se réaliseront, mais je suis certain que la divination est possible.
— Avez-vous eu personnellement des phénomènes de ce genre ? demandai-je.
— Hélas ! non. Personne ne m’est apparu, vivant ou mort. Je n’ai même pas de pressentiment. Je ne crois à ces choses que sur les témoignages des autres que j’ai contrôlés.
— J’ai entendu les fanatiques du spiritisme vous accuser de défection, d’apostasie… D’autres fois, ils s’enorgueillissaient de vous compter dans leurs rangs…
— La vérité, c’est que j’ai toujours été et reste spiritualiste. Mais j’ai cessé d’être médium. Je fus autrefois le collaborateur d’Allan-Kardec, le pontife de cette école ; j’ai même été chez lui le secrétaire de quelques séances. Une partie de son livre, la Genèse, a été rédigée de ma main. C’était de l’écriture automatique, inconsciente.