Page:Bois - L’Au delà et les forces inconnues.djvu/264

Cette page a été validée par deux contributeurs.
241
L’AU DELÀ ET LES FORCES INCONNUES

prit qui est malade. Oui, l’éternelle histoire. C’est toujours comme ça que ça va…

Et la main très soignée décrit dans l’air des spirales, crée une géométrie flottante de collines et de vallées, voulant sans doute indiquer les fluctuations des idées et confirmer aussi par cette mimique dédaigneuse la vieille parole de l’Ecclésiaste : « Rien n’est nouveau sous le soleil ».

— Mais les origines de ce mouvement ?

Le docteur Charcot accentue son mépris.

Il ferme les yeux, puis les ouvre démesurément.

— Voilà les origines de votre mysticisme ; quand il y a trop de lumière, on ferme les yeux pour ne plus voir, pour faire des ténèbres ; puis les paupières s’écartent, et tout est à recommencer. Et puis, tout ça ne me touche pas… Je vous l’ai dit : je m’en fiche comme de l’an quarante.

Le savant s’est déjà levé et, allant vers la porte, il dit du haut des lèvres et en retournant à peine la tête :

— Vous avez bien tort de vous occuper de tout cela.