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L’AU DELÀ ET LES FORCES INCONNUES

M. Jules Bois, « des bibelots de sanctuaire », des monstres inoffensifs, vieillots ou encore trop enfantins ». Les derniers païens, les lucifériens, les gnostiques, les dévots d’Isis m’intéressent, et je n’ai jamais su résister à mon inclination naturelle pour le bouddhisme.

» Toutes ces petites Églises ont un charme profond et discret, qui contraste heureusement avec les grandes religions officielles, sans parler des sectes politiques, des fêtes patriotiques, orphéoniques, etc., avec leurs processions, les drapeaux, les couronnes, les oriflammes bleues et blanches, qui sont bien aussi des manières de petites religions, mais intolérantes, vindicatives, persécutrices, et, pour tout dire, parfaitement insupportables.

» Pour bien comprendre l’esprit et le culte de ces petites églises inconnues de notre Paris, il fallait commencer par les aimer : c’est ce qu’a fait M. Jules Bois. Mais, en pareille matière, il ne se pique pas d’être un critique désintéressé. Il est un croyant plein d’ardeurs mystiques, une sorte de grand-prêtre de l’Invisible. Ici, tout en