Page:Bois - L’Au delà et les forces inconnues.djvu/191

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
168
L’AU DELA ET LES FORCES INCONNUES

de gens de ma connaissance, extraire de ma mémoire maint souvenir de faits aux allures extraordinaires ou même absurdes. Mais je ne me reconnais pas le droit de faire sortir ces faits de ce que je me permettrai d’appeler l’état anecdotique. Aussi n’en ai-je jamais tenu compte dans mes travaux ou dans mes recherches.

4o Sceptique sur les deux points que je viens de toucher, il en est un troisième en lequel mon scepticisme fait place au plus intraitable dogmatisme. Je refuse péremptoirement aux pratiquants du spiritisme le titre d’observateurs dont ils se prévalent et l’autorité qu’ils s’arrogent. Aussi bien ces soi-disant observateurs se contredisent, car en même temps qu’ils se prennent pour des gens de laboratoire ils s’appellent médiums. De plus ils reconnaissent que pour faire métier de médium il faut dépouiller la personnalité. Ainsi de leur propre aveu, tous les médiums sont des aliénés au sens propre du terme. Or ce n’est pas aux aliénés qu’on demande une pathologie de l’aliénation. On les interroge, on les écoute : on enregistre leurs réponses à titre de do-