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ix
PRÉFACE

mais aussi le mystère du connu, soit dans la science en général, soit dans telle ou telle loi scientifique en particulier.


I


Le mystère de l’inconnu, — dans les autres mondes.


Il est inadmissible, par exemple, que l’homme soit le dernier mot de la création.

Comment un seul monde, parmi des millions de mondes, serait-il habité ?

Et comment n’y aurait-il pas des êtres aussi élevés, et cent fois, mille fois plus élevés au-dessus de l’homme que l’homme lui-même n’est élevé au-dessus des mollusques ou des algues ?

La « pneumatologie » médiévale, ou science des esprits, qu’était-ce autre chose, au fond, que l’effort de l’imagination métaphysique pour continuer l’échelle des êtres et combler tant bien que mal le vide immense entre l’homme et Dieu ?