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XIV

A MM. PRADON ET BONNECORSE, QUI FIRENT EN MÊME TEMPS PAROÎTRE CONTRE MOI CHACUN UN VOLUME D’INJURES[1].


1683.


Venez, Pradon et Bounecorse,
Grands écrivains de même force,
De vos vers recevoir le prix ;
Venez prendre dans mes écrits
La place que vos noms demandent
Liniére et Perrin vous attendent.


XV

A LA FONTAINE DE BOURBON, OU L'AUTEUR ETAIT ALLE PRENDRE LES EAUX, ET OU IL TROUVA UN POETE MEDIOCRE QUI LUI MONTRA DES VERS DE SA FAÇON.


1657.


Oui, vous pouvez chasser l’humeur apoplectique,
Rendre le mouvement au corps paralytique,



Pour moi, c’est ainsi que j’en fais ;
Et si je les voulois mieux faire.
Je les ferois bien plus mauvais.

  1. Pradon, les Nouvelles remarques sur tous les ouvrages de M. D*** et Bonnecorse, le Lutrigot, parodie du Lutrin.