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Arme-toi, France ; prends la foudre ;
C’est à toi de réduire en poudre
Ces sanglans ennemis des lois.
Suis la victoire qui t’appelle,
Et va sur ce peuple rebelle
Venger la querelle des rois.

Jadis on vit ces parricides,
Aidés de nos soldats perfides,
Chez nous, au comble de l’orgueil,
Briser tes plus fortes murailles,
Et par le gain de vingt batailles
Mettre tous tes peuples en deuil.

Mais bientôt le ciel en colère,
Par la main d’une humble bergère
Renversant tous leurs bataillons,
Borna leurs succès et nos peines ;
Et leurs corps, pourris dans nos plaines,
N’ont fait qu’engraisser nos sillons.