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SATIRE IX.

Et peint du nom d’auteur tant de sots revêtus,
Lui marquer mon respect, et tracer ses vertus.
Je vous crois ; mais pourtant on crie, on vous menace.
Je crains peu, direz-vous, les braves du Parnasse.
Hé ! mon Dieu, craignez tout d’un auteur en courroux,
Qui peut… — Quoi ? — Je m’entends. — Mais encor ? — Taisez-vous.