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Constantin avait tout prévu, même la mort des préteurs, et dans ce cas le fils dut succéder de droit à la di nité comme aux char es. n È É Y

(/\. DE Buoor.112, L’Église et l’Empire romain au IP" siècle.) Y Nori ; Ã. PAGE lîlîi.

Celui qui pourvoyait à li approvisionnement du peuple, fut 1011gtCmpS regardé Comme un P€l’SOIlIlElg€ Col1Sidé-· rable.

La charge de Préfet de l’annone, Pz-wfer : tz1.v mmonœ, était en effet très-considérable sur le déclin de la République et dans les premiers temps de l’Empire. Pompée la remplit avec éclat, et c’est même à CBtlÉ€’0CC3S1011, au rapport de Dion et de Plutarque, que le surnom de Zllagnus lui fut décerné par le peuple. C’est sans doute par allusion à cette particularité historique que Boèce applique cette même épithète de magnux aux anciens préfets de l’annone. Auguste ne dédaigna pas d’exercer par lui-niéme cette magistrature, et il ne s’en démit que dans les dernières années de sa vie. Mais il en fut des attributions des préfets de l’annone comme de celles des réteurs· elles furent transférées dans ce n’elles avaient d’im-P 1 J Cl

portant, au Préfet du prétoire, et les titulaires devinrent de simples uges de police : leurs fonctions se réduisirent à la fixation du prix du pain et a la vérification des balances des boulangers. La formule d’institution de ces magistrats déchus se trouve dans le recueil de Cassiodore. (Var. vx, 18.) lN0·rx~ ; 5. Pam- ; 139.

Le crois-tu puissant l’homme.... qui craint plus encore qu’il n’effrave ?

Necesse est multos timeat quem multi timent. C’est une nécessité qu’il craigne beaucoup de gens celui que beaucoup de gens craignent. :> (LABEHIUS.)

(lraint de tout l’univers, il vous faudra tout craindre, lBAcrm :, Britann., acte IV

Now : 6. Pacs 139.

Sénèque même avait insisté auprès de Néron pour se retirer en lui abandonnant ses richesses. Tacite nous a transmis (Annul. liv. XIV, ch. 1.111 et mv) le discours plus on moins authentique que Sénèque aurait adressé à Néron en cette circonstance, ainsi que la réponse du jeune empereur.