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un brelan d’excommuniés

vers les tabernacles tranquilles, dans le pénombral silence des nefs ; les soudaines envolées de dilection paradisiaque, les désirs brûlants du martyre, les attendrissements ineffables et cette pluie de larmes saintes qui coulèrent en ce lointain jour qu’on ne reverra jamais plus ; enfin, la joie qu’on eut d’être pauvre et de se sentir dans la main du Père des pauvres, comme le glaçon dans le centre de la fournaise ; — et l’on est tout enveloppé d’un grand frisson nostalgique !