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les dernières colonnes de l’église

belles pages, ne serait pas gâté par un encadrement fantaisiste et des hors-d’œuvre déplacés, dans lesquels figurent, en relief, des personnages grotesques ou ridicules, représentant des moines et autres personnes respectables.

« Des dignitaires ecclésiastiques, faussement accusés, ne sont pas mieux traités que certaines feuilles honorables, de tout temps dévouées à notre monastère.

« Le masque des altitudes et des personnes, des noms et des lieux, ne pourrait manquer de piquer une curiosité favorable au succès du livre.

« Pour plusieurs raisons, faciles à deviner, ce sont les moines, plus que tous autres, qui avaient lieu de se plaindre de cette publication, regrettable au point de vue qui nous occupe. Cependant j’estimais que le silence convenait mieux que la plainte.

« Mais du moment que la presse libre-penseuse elle-même prend plaisir à démasquer la réalité des personnes et des situations, j’ai cru que l’honneur m’imposait le pénible devoir de protester contre des insinuations mal fondées.

« Fr. J.-B., Abbé,

« O. S. B. »


Paris, 1er mai.

Monsieur le directeur,

Vous avez publié, dans votre numéro d’hier, une interview d’un moine de Ligugé sur mon compte. Permettez-