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tisans des doctrines que je professe et des adversaires pour les combattre, il en est arrivé que j’ai reçu des premiers des éloges trop bienveillants peut-être, et des seconds quelques raisonnements mêlés à de violentes attaques personnelles.

Un journal semi-officiel, (l’Indépendant,) qui, en cette qualité, a une certaine importance, basa toute la critique qu’il fit de mon opinion, sur l’erreur typographique dont je viens de vous parler, et sur l’ignorance, bien facile à comprendre, dans laquelle j’étais resté, de la non-exécution de la partie de la loi de 1832 concernant la monnaie d’or. Un autre de mes adversaires, M. de Brouckère, a publié également différentes lettres, insérées dans les journaux belges, et motivés, comme l’article du journal ministériel l’Indépendant, sur l’erreur d’impression et la circonstance de non-exécution de la loi de 1832.

Déjà j’ai répondu directement à l’article de l’Indépendant[1] ; je vais, pour terminer enfin cette discussion, examiner rapidement les principales objections présentées par M. de Brouckère dans sa dernière lettre, adressée au journal le Commerce Belge, qui avait reproduit ma leçon en donnant une complète approbation aux opinions qu’elle l’enfermait, et dont voici les passages importants.

« Je suis invité à m’en rapporter à la seconde partie (de la lettre de M. Blanqui, reproduite à la fin de cette leçon, et qui répondait à la fois aux critiques de l’Indépendant et aux observations de

  1. Voir à la fin de cette leçon, la lettre adressée par M. Blanqui à l’Indépendant.