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LÉON TOLSTOÏ

tions : la vieille qui mène joyeuse vie, mais qui est sincère, et c’est pourquoi vivante, belle, et la nouvelle génération, dépravée dans son calcul et son hypocrisie. L’harmonie est détruite, et il n’y a plus qu’une terrible dissonance de l’âme gâtée par le vice.

Le Bonheur conjugal, c’est l’histoire gracieuse de l’amour ; le reflet du roman vécu par l’auteur.

Polikouchka, c’est la tragédie du servage.

Les critiques des années soixante s’occupèrent très peu de ces œuvres remarquables. Ils cherchaient des motifs sociaux et n’avaient pas assez de finesse pour comprendre la beauté morale supérieure dont sont pénétrées ces œuvres. Ce silence de la critique a fait à l’un d’eux écrire un article intitulé ainsi :

Les phénomènes de la littérature contemporaine omis par notre critique : le Comte L.-N. Tolstoï et ses œuvres.