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them Eupistinum. Tomus I. Duaci, 1670, vol. in-4o ; réimprimé avec additions à Douai, chez Balthazar Bellerus, en 1672. En 1673, parnt chez le même éditeur, le second volume de cet ouvrage ; le troisième et dernier volume ne fut publié qu’en 1674. — 4o De libertate et contritione SS. Augustini et Thomæ, gemini Ecclesiæ solis, tutissima et inconcussa dogmata per Germanum Philalethem Eupistinum, etc. Duaci, B. Bellerus, 1671 ; volume in-12 de 473 pages. — 5o Funiculus triplex, quo necessitas angelici luminis D. Thomæ ad veram S. Augustini intelligentiam insolubiliter stringitur, adversus Baium, Molinam et Jansenium per Carolum ab Assumptione, Carmelitam excalceatum, in collegio suo Duaceno nuper lectorem, nunc et semper Germanum Philalithem Eupistinum. Cameraci, Gaspar Mairesse, 1675 ; vol. in-4o. Cet ouvrage forme la suite du précédent. — 6o Pentalogus diaphoricus, sive quinque differentiarum rationes, ex quibus rerum judicatur de dilatione absolutionis, ad mentem gemini Ecclesiæ solis, SS. Augustini et Thomæ, ad examen S. P. N. Innocentio XI oblatus ; vol. in-8o sans date et sans nom d’imprimeur. Ce livre ayant été publié par Charles de l’Assomption, lorsqu’il était provincial, sans approbation ni permission, le général des Carmes condamna le Pentalogus au feu par une sentence du 3 janvier 1679 ; un décret de la congrégation de l’Index le prohiba le 3 avril 1685. — 7o Le vérité opprimée parlant à l’illustrissime at révérendissime seigneur évêque de Tournai (Gilbert de Choyseul) par la plume du P. Charles de l’Assomption, vol. in-8o de 48 pages. — 8o Lettres d’un théologien de Flandre à Mgr l’illustrissime et révérendissime évêque de Tournai ; vol. in-8o. L’auteur y traite du délai de l’absolution, et de la communion fréquente. — 9o Elucidatio circa usum absolutionis consuetudinariorum et recidivorum secundum doctrinam S. Thomæ, cum tribus regulis pro frequenti communione. Leodii, 1682 ; vol. in-8o. Ce traité, traduit en français, fut publié sous le titre suivant : Eclaircissement touchant l’usage de l’absolution des consuétudinaires et récidives, selon S. Thomas, le Soleil de l’Église, etc. A Liége, et se vend à Lille chez François Fiévet, 1682 ; vol. grand in-8o de 688 pages. — 10o Vindiciarum postulatio à Jesu Christo, peccatorum omnium pœnitentium et impœnitentium Redemptore, adversus rigoristas homines a sacro confessionis tribunali retrahentes. Leodii, Arn. Bronckart, 1683 ; in-12 de 210 pages. Cet ouvrage a eu également une traduction française. — 11o Explication donnée à Monseigneur l’évesque de Tournay par le F. Charles de l’Assomption…. pour lui rendre raison de sa doctrine de l’usage de l’absolution des pécheurs d’habitude contre la pratique des rigoristes qui retirent les pécheurs de la confession. Vol. in-4o de 16 pages. — 12o Lettre d’appellation du F. Charles de l’Assomption…. à Monseigneur l’illustrissime et révérendissime évesque d’Arras. Vol. in-4o. — 13o Défense de la pratique commune de l’Église, présentée au Roy, contre la nouveauté des rigoristes sur l’usage de l’absolution, par le R. P. Charles de l’Assomption. Cambray, Gasp. Mairesse, 1684 ; vol. in-4o de 98 pages.

E.-H.-J. Reusens.

Paquot, Mémoires, éd. in-folio, I, p. 133. — J.-F. Foppens, Supplementum Bibl. Belg., ms. de la Bibliothèque royale, no 17607.

BRYAS (Jacques-Théodore DE), d’abord évêque de Saint-Omer, puis archevêque de Cambrai, né à Marienbourg en 1630, mort à Cambrai le 17 novembre 1694. Par son père Jacques de Bryas, seigneur de Gristel-Bricourt et gouverneur de Marienbourg, il appartenait à une des plus nobles familles de l’Artois, et par sa mère, Adrienne de Nédonchel, il descendait des seigneurs de Molenghien. Envoyé, jeune encore, à l’Université de Douai, il y prit le grade de licencié ès droits. À peine eut-il quitté l’université, qu’il obtint un canonicat à Tournai. Il resta dans cette ville jusqu’à ce qu’il fut nommé, par lettres patentes du 12 décembre 1666, conseiller ecclésiastique du grand conseil de Malines et maître des requêtes auprès de la même cour. Après avoir rempli cette charge pendant environ cinq ans, il fut désigné pour l’évêché de Saint-Omer, dont il prit possession par procuration, le 11 avril 1672. Sacré évêque le 29 mai suivant, il fit son entrée solennelle dans sa ville épiscopale le