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laetste tot het Clooster van onse L. Vrouwe te Tongerloo in Brabant. Met een aenvoeghsel van ’t begin, oorsake, ende stichtinghe des Cloosters van onse L. Vrouwe te Tongerloo. T’ Hantwerpen, by Hieronymus Verdussen, 1625; vol. in-12 de viii-68-xix pages. Le Necrologium Tongerloense, Foppens, dans sa Bibl. belg., et Lienhart, dans le Spiritus litterarius Norbertinus, attribuent, avec raison, à Bosschaerts cet ouvrage, qui ne porte pas de nom d’auteur; — 9° Divi Aurelii Augustini, Hipponensis episcopi et doctoris præcipui, exegesis in Passionem Dominicam, ex variis ipsius operibus collecta. Lovanii, apud Bernardinum Masium, typog. juratum, 1645; vol. in- 4° de lxviii-212 pages. — 10° Enchiridion de actis sanctissimi Patris Augustini ex voluminibus ejus collectis, nude propositis, et epitometice chronologice ordinatis. Cui subjungitur Appendix de translationibus ejusdem S. Præsulis. Mechliniæ, typis Roberti Jaye, typographi jurati, 1647; vol. in- 12 de viii-134 pages. — 11° Διατριβαί de primis Veteris Frisiæ apostolis, sive dissertationes, quibus eorum anni, actus, res, personæ, loca, tempora in eorundem actis occurrentia discutiuntur, illustrantur, erroresque ab aliena manu illapsi refelluntur. Utiles quoque ad nostrates historias intelligendas. Mechliniæ, typis Roberti Jaye, 1650; vol. in-4o de xxx-604-27 pages. C’est sans contredit l’ouvrage le plus important que Bosschaerts ait publié.Il renferme l’histoire de saint Willebrord et des autres apôtres de la Frise. L’auteur y fait preuve d’une vaste érudition et d’un esprit de critique très-judicieux. Dans une lettre adressée à l’abbé Wichmans, Erycius Puteanus en fait les plus grands éloges. — 12° Feria sexta sive ejus dignitas, ac opera sacra ejusce diei, collecta ex divinis ultriusque testamenti litteris probatisque authoribus cum brevi explicatione eorundem. Mechliniæ, apud Joannem Jaye, 1953; vol. in-12o de xiv-371 pages. — L’auteur composa ce traité vers la fin de sa vie, à la demande d’Augustin Wichmans, abbé de Tongerloo, et le lui dédia.

Bosschaerts a laissé en manuscrit les ouvrages suivants : 1° Chronicon Monasterii B. Mariæ de Tongerlo, Ordinis Præmonstratensis. Cette chronique manuscrite, conservée encore aujourd’hui à l’abbaye de Tongerloo , s’étend de l’année 1156 à l’année 1619. Elle a été presque intégralement reproduite par Sanderus dans la Chorographia sacra Brabantiæ. — 2° Onomasticum sacrum Christi Salvatoris Nostri, sive recensio nominum quæ in S. Scriptura Christo tribuuntur, cum eorum explicatione. Cet ouvrage, qui fait partie de la riche bibliothèque de l’abbaye de Tongerloo, allait être mis sous presse, et porte l’approbation de Libert De Paepe, abbé de Parc, et de Godefroid Wreys, censeur de livres de l’archevêché de Malines. Cette dernière est datée du 15 janvier 1654. Les causes qui ont empêché la publication de l’Onomasticum nous sont inconnues.

Les notes et les observations que Bosschaerts avait recueillies sur la vie de saint Swibert, attribuée à Marcellin, et dont il est fait mention dans la Bibliotheca belgica de Foppens, et le Spiritus litterarius Norbertinus de Lienhart, n’ont jamais été publiées. Dans la préface des Dissertations sur les premiers apôtres de la Frise, Bosschaerts nous apprend lui-même comment il a été amené à changer le plan qu’il avait conçu d’abord et à présenter ces notes sous la forme de dissertations dans ses Diatribæ

E.-H.-J. Reusens.

Foppens, Bibliotheca belgica, t. II, p. 1165. — Renseignements extraits du Necrologium, ou plutôt Memoriale Tongerloense, conservé à l’abbaye de Tongerloo.

BOSSEAU (Pierre), marquis de Châteaufort, homme de guerre, né à Nismes, près de Couvin, le 3 janvier 1668, mort à Zamora, en Espagne, le 26 juiliet 1741. Pierre Bosseau, né dans une des classes les plus obscures de la société, s’enrôla à l’âge de dix-huit ans dans un régiment de cavalerie espagnole (1685). L’instruction qu’il avait reçue du curé de son village et surtout sa bonne conduite et son application le firent bientôt remarquer de ses chefs; la brillante valeur qu’il déploya aux combats de Walcourt (1689) et de Fleurus (1690), ainsi qu’au siége de Mons (1691), lui fit obtenir un brevet de lieutenant. La ba-