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Chrouet répliqua à l’Antidote catholique cité plus haut par une Réponse charitable, imprimée, cette même année, à Maestricht, sous les initiales H. C. M. D. S. E. (Henri Chrouet, ministre du saint Évangile) que l’on a traduit par Henri Chrouet malade, demandant santé entière. C’est pour réfuter cette réponse que d’Astroy écrit ses Rapproches.

10° Apologia pro figura SS. Trinitatis in tribus hostiis consecratis proposita minime improbanda, sed potius aliis omnibus prœferenda ex sacris conciliis.

Opuscule composé en compagnie du père Mathias Hauzeur, savant récollet verviétois, et inséré à la fin de l’ouvrage du chanoine Piroulle : Tri-Hymnium de sacro sancta Trinitate, etc. Leodii, 1659 ; in-4o.

11° La Conférence de Mariebourg par écrits réciproques entre un prestre de l’Église catholique, apostolique et romaine et un prétendu réformé ou de la prétendue religion réformée. (Anonyme) (Liége, Ve Bronckart), 1661 ; in-12 de 146 pp.

12° Le Marteau rompu et mis en pièces, ou réfutation de tout ce que le sieur Hamer-Stede a depuis peu forgé sur son enclume et débité en la ville de Maestrecht et ailleurs sous le titre de Capucin Défroqué. Liége, Ve Β. Bronckart, 1662 ; in-12 de l70 pp.

Ce petit volume, qui a eu trois éditions dans le cours des années 1662 et 1663, est une réfutation de l’ouvrage que Hamer-Stede publia, en 1662, sous le titre de Le Capucin défroqué on décapuciné, à propos de l’abjuration d’un membre de cet ordre. Le titre Marteau rompu est, comme on le voit, un jeu de mots sur la traduction du nom du ministre Hamer-Stede.

13° Lettre de Fr. Barth, d’Astroy, recollet de Liége, au sieur Jean de Hamer-Stede, ministre de la religion prétendue réformée. Liége Ve B. Bronckart, juin 1662 ; in-12.

De Hamer-Stede répliqua à cette lettre par une brochure flamande que nous n’avons su nous procurer et qui est citée par d’Astroy, sous ce titre : Le Frère mineur en son habit ou fausse alarme découverte, par Jean de Hamer-Stede. Maestricht, Franssen (nom supposé),1662 ; in-12 de 60 pp.

14° La Dispute de Maestricht par lettres réciproques entre Fr. Barth. d’Astroy, récollet de Liége, et le sieur Jean de Hamer-Stede, ministre de la prétendue réformée. Traduite du latin en françois par un ecclésiastique de la ville de Liége (Barth. d’Astroy lui-même). Liége, Ve B. Bronckart, 1662 ; in-12 de 174 pp.

Recueil faisant suite au Marteau rompu cité plus haut et relatif à la même discussion.

15° ’Monitoire de saint Vincent de Lerins, touchant l’antiquité et l’universalité de la foi catholique contre les nouveautés profanes de tous les hérétiques. Tiré du IVe tome de la grande bibliothèque des Pères. Œuvre très-utile, traduite du latin et augmentée de quelques annotations. Liége, Ve B. Bronckart, 1663 ; in-12 de 448 pages.

16° Armamentarium Augustinianum adversus hæreses, quadruplici methodo apparatum et instructum, in subsidium tyronum militantis Ecclesiæ. Leodii, vid. B. Bronckart, 1664 ; in-8o de 572 pp.

17° Catéchisme ou abrégé et sommaire de la théologie, réduite au symbole des apôtres, qui contient non-seulement les vérités, mais aussi les moralités nécessaires à tous vrais chrétiens. Liége, Ve B. Bronckart, 1668 ; in-12 de 548 pp.

18° Traité du bien de la patience chrétienne, en forme de dialogue entre Jésus-Christ, miroir de souffrance et l’âme affligée. Quatrième édition, revue et augmentée. Liége, Ve J. Bronckart, 1670 ; 3 vol., in-12. Les premières éditions ont dû paraître en deux volumes in-12.

19° Alphabet du divin amour pour élever l’esprit à Dieu. Traduit en langue vulgaire et augmenté. Liége, P. Danthez, 1673 ; in-12 de 289 pp.

Traduction ou mieux amplification de l’ouvrage du dominicain allemand Jean Nyder, publié sous le titre de Tractatus de elevatione mentis in Deum, sive Alphabetum divini amoris.

20° Paraclesis infirmorum seu methodus consolandi, juvandique infirmos, et potissime moribundos. Editio secunda. Leodii, P. Danthez, 1674 ; in-8o de 521 pp.

A en juger par les approbations, qui sont datées de décembre 1654, il est pro-