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Amelry. TAntwerpen, 1551. In-8o, 16 ff. Le portrait de l’auteur se trouve sur le titre.

4o Een Deuot Boecxken leerende hoe men God dienen sal, door den gheleerden pater broeder Fransoys Amelry. TAntwerpen, 1551. In-8o, 34 ff. goth. La deuxième édition est aussi d’Anvers, 1552.

5o Een Dyalogus ofte tsamensprekinge der sielen en scriftuerlyck bewys, die siele tot kennisse van haren bruydegom treckende. Ghemaect by den eerweerdighen heere broeder Fransoys Amelry…. Antwerpen, 1551. In-8o, 32 ff. La deuxième édition est d’Anvers, 1552.

6o Een Dyalogus oft tsamen sprekinge van die kersten siele. Ghemaect by Β. Fransoys Amelry, prior van den Carmeliten Typren. Antwerpen, 1551. In-8o, 43 ff. car. goth.

7o Een zeer costelic ende wtnemende troostelic Hantboucxkin, inhoudende diversche sermoenen ende bedynghen… Ghemaect by broeder Franchoys Amelry. (Portrait de l’auteur.) Yper, 1552. In-8o, 54 ff. car. goth. Une édition antérieure avait été imprimée à Anvers, par S. Cock, en 1551. Les diverses éditions des ouvrages d’Amelry sont extrêmement rares.

F. Vander Haeghen.

AMEYDEN (Chrétien VAN), compositeur de musique du xvie siècle. Le nom de ce contemporain de Roland de Lassus a été erronément écrit Christophe par la plupart des biographes, trompés par l’abréviation Chr., applicable à Chrétien comme à Christophe. On s’est encore trompé dans l’indication du lieu de naissance de Van Ameyden, qui est né non pas à Aerschot, mais à Oirschot, village du Brabant septentrional.

Instruit d’abord dans l’art musical par les soins de son oncle, qui était, en 1545, un des nombreux chanteurs-chapelains du chœur renommé de l’église de Notre-Dame à Anvers, Chrétien van Ameyden se rendit en Italie, et il se fixa à Rome. Sa bienfaisance et l’élévation de son caractère, jointes à son talent musical, lui firent de nombreux amis et lui concilièrent la faveur du pape Pie IV et de ses successeurs. Après s’être dévoué pendant sa vie à faire prospérer l’hospice de l’église de Sainte-Marie in Campo Sancto, dont il était un des administrateurs, il y fonda, par son testament, une messe matinale à l’intention des pèlerins et un anniversaire pour le repos de son âme. Ces faits nous sont attestés par l’épitaphe érigée à sa mémoire par ses confrères, les autres administrateurs de l’église et de l’hospice.

Peu de morceaux de musique composés par Chrétien van Ameyden sont parvenus jusqu’à nous. M. Fétis, dans la deuxième édition de sa Biographie universelle des Musiciens, indique des madrigaux de ce maître, imprimés à Venise, en 1570, chez Ant. Gardane, dans le troisième livre des madrigaux à cinq voix de Roland de Lassus.

Chev. L. de Burbure.

AMINGÈRE, dixième abbé de Stavelot. Ce prélat, qui vivait au viiie siècle, n’est connu que par les diptyques des abbayes de Stavelot et de Malmédy où son nom se trouve mentionné dans la suite des abbés de ce monastère.

A. de Noue.

AMMONIUS (Gaspar), hébraïsant de la renaissance, vit le jour vers le milieu du xve siècle, à Hasselt, ville de l’ancien pays des Éburons, appartenant à la principauté de Liége. On semble reconnaître, avec Paquot, le nom de Vander Mauden dans le nom latin d’Ammonius. Il passa la plus grande partie de sa vie en Allemagne ; c’est là qu’il fit profession dans l’ordre des ermites de Saint-Augustin et qu’il reçut le bonnet de docteur en théologie. L’an 1488, il devint prieur du couvent de Laugingen ou Lawingen (duché de Neubourg, dans l’ancien cercle de Bavière), et en 1500, il fut élu provincial de la province du Rhin et de la Souabe. Sa mort est placée après l’année 1524. La principale célébrité d’Ammonius consiste dans la part qu’il a prise aux travaux de langue et de grammaire hébraïque qui, dès les premières années du xvie siècle, ont fondé l’enseignement de cette langue, appliqué surtout à l’exégèse biblique. Mais on ne saurait rien affirmer sur l’étendue de ses services. On prête à ce religieux augustin des relations personnelles avec des controversistes de renom, par exemple, avec Jean Œcolampade et Wolfgang Capiton, à qui