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INTRODUCTION

le texte fondamental, des exemplaires de la Bibliothèque Nationale. Elle en possède deux de l’édition princeps, l’un qui est relié à part, sous la cote Ln 27, 17842, l’autre qui fait partie d’un recueil factice de « tombeaux » et d’oraisons funèbres, sous la cote Rés. mYc, 925[1]. Ces deux exemplaires sont identiques, sauf pour une ligne du dernier alinéa, qui présente deux variantes dans le second des exemplaires, l’une assez heureuse (un au lieu de quelque) et l’autre insignifiante (bien au lieu de biẽ), introduites très probablement par l’imprimeur en plein tirage[2].

L’exemplaire de la deuxième édition fait partie de la 1re édition posthume parisienne des Œuvres de Ronsard (t. X. p. 107) ; on le trouve à la Bibl. Nat. sous la cote Rés. pYe, 172.

L’exemplaire de la troisième édition fait partie de la 2e édition posthume parisienne des Œuvres de Ronsard (t. X, p. 109) ; on le trouve à la Bibl. Nat. sous la cote Rés. Ye, 1893-95, qui est celle des trois derniers tomes réunis dans le cinquième volume.

J’ai désigné dans l’Appareil critique et dans le Commentaire ces trois éditions contemporaines de Binet (1586, 1587, 1597) par les lettres A, B, C. Les éditions postérieures à la mort de Binet sont simplement désignées par leur millésime, 1604, 1609, 1617, 1623, 1630. Ces sigles précédent la variante ou l’addition.

Dans l’Appareil critique : 1° les crochets avec sigles introduisent une variante partielle dans une variante plus étendue. Ainsi BC... |C...]... signifie que, dans la leçon commune à la deuxième édition et à la troisième, C introduit une leçon partielle qui lui est propre.

2° Le tiret entre un sigle et le millésime d’une édition posthume, ou entre deux millésimes d’éditions posthumes, signifie que la variante est commune à ces éditions et à celles qui parurent dans l’intervalle. Ainsi [1609-1630 glorieuse] signifie qu’on lit le mot« glorieuse » dans les éditions de 1609 et de 1630 et dans les éditions intermédiaires de 1617 et 1623.

3° Les italiques sont réservées aux sigles, à toute remarque (en parenthèses ou non) concernant la lecture du texte, aux citations en vers de B et de C et aux variantes des citations en vers de A.

Toutes les lignes du texte et de l’appareil critique sont numérotées dans la marge de gauche pour faciliter les références du Commentaire ; les numéros placés entre crochets dans la marge de droite indiquent la pagination du texte fondamental, un trait vertical dans la ligne correspondante le début de la page dans ce texte.

En terminant, j’ai le devoir très agréable de remercier de leurs obligeantes communications et de leur précieux concours de sympathies

  1. Il y est inséré entre le Tombeau de Jean Morel d’Embrun (1583) et la Laudatio funebris de Ronsard par G. Critton (1586).
  2. Voir ci-après le Commentaire, p. 50, lignes 33 et 34 et p. 239. J’ai désigné par A’ le 2e de ces exemplaires. Comme nous l’avons vu plus haut, le Disc. de la vie de Ronsard dans cette édition princeps est suivi du Tombeau de Ronsard ; mais le dernier feuillet de ce Tombeau manque dans l’exemplaire Rés. mYc, 925.