solution nous en sera donnée, espérons-le, par un des critiques qui possèdent à fond l’histoire de la peinture à Florence dans la seconde moitié du xve siècle.
J’ai indiqué ci-dessus plusieurs manuscrits des bibliothèques françaises qui ont été copiés par Antonio Sinibaldi. Au même calligraphe sont dus un assez grand nombre de manuscrits conservés dans diverses bibliothèques étrangères. Bradley[1] cite les suivants :
À Florence, dans la bibliothèque Laurentienne. Lucain de l’année 1485.
— — Saint Ambroise. — — Questions de saint Augustin, 1489. — — Saint Augustin contre Julien, 1491. — — Le diacre Lothaire (Innocent III), sur la condition humaine, 1489. — — Apologue de Barthélemi Scala du 20 septembre 1481.
Chez les chanoines de Fiesole. Saint Jean Chrysostome, 1461 ( ?).
À Rome, à la Vaticane, no 666 du fonds d’Urbin. Prudence, 1481.
À l’Escurial. Horace, 1485.
À Berlin. Suétone, 1477.
À Munich. Virgile, 1485.
— Livre de prières du duc Albert IV de Bavière, 1485.
Je puis augmenter de cinq articles la liste de Bradley :
À Florence, fonds Ashburnham, no 1874 du catalogue de Libri. Livre d’heures, à la fin duquel est cette souscription : « Antonius Sinibaldus Florentinus scripsit anno Christi M. CCCC. LXXXV. » Une page en est reproduite dans The palæographical Society, 2e série, pl. 19 [86 dans les exemplaires classés méthodiquement]. Voyez Notices et extraits des manuscrits, t. XXXII, part. I, p. 17.
À Rome, à la Vaticane, no 681 du fonds d’Urbin. Pétrarque (indication de M. l’abbé Anziani).
- ↑ A Dictionary of miniatures, t. III, p. 244-248.