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2o. Que cette assemblée partage les sentimens d’affection et de bienveillance manifestés par cette dépêche, et le désir sincère de resserrer les liens qui unissent cette colonie à la mère-patrie ;

3o. Que cette chambre s’efforcera avec toute la diligence possible, de porter remède, autant qu’il sera en son pouvoir, aux plaintes exprimées dans son humble pétition, au sujet de l’état de la province ;

4o. Que cette chambre croit devoir témoigner sa reconnaissance de la promptitude avec laquelle sa requête à sa Majesté, a été prise en considération, et de la manière prompte et éclairée avec laquelle elle a été envisagée par le très honorable lord Goderich, &c.

Le lendemain, 30, lord Aylmer dit aux messagers qui lui avaient présenté ces résolutions, « qu’il aimait à prévoir que sa Majesté les regarderait comme un heureux présage de l’arrangement définitif de tous les points sur lesquels le gouvernement et la chambre avaient jusqu’alors différé ».

Une question qui semblait n’être pas du ressort immédiat de l’assemblée, celle de changer les usages du pays, quant aux affaires ordinaires des fabriques de paroisses, ayant été agitée dans la session précédente, le clergé lui présenta, dans celle-ci, une requête, ou représentation, on ne peut mieux fondée en raison, accompagnée d’un mémoire irréfutable ; mais ni la requête, ni le mémoire n’empêchèrent cette chambre de revenir à la mesure, ni M. Papineau de la soutenir, en exagérant les abus dont quelques particuliers s’étaient plaints, ni M. Bourdages d’en vouloir brusquer l’adoption, sans s’occuper, ni faire cas quelconque, en apparence, des conséquences regrettables qui en pourraient résulter. Malgré ce que purent dire