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désire devenir libre, possède le droit légitime et inhérent de se gouverner lui-même »… et beaucoup d’autres « que » suivis de propositions si délirantes et d’injures si atroces, que tout le monde dut en exonérer les jeunes gens de Toronto, et les porter à la charge de qui il appartenait évidemment.

Deux lettres publiées dans le même numéro, en réponse à celles du secrétaire civil, rappellent à lord Gosford quelques-unes de ces fautes, ou fausses démarches, pour se concilier la majorité de l’assemblée. Le Dr Côte, interprétant les paroles du gouverneur, dit : « Son Excellence elle-même nous a dit qu’elle choisissait pour remplir les différentes charges de l’état tous ceux qui étaient plus particulièrement acceptables à la grande masse du peuple ; et M. M. Hotchkiss : « Les exposés du Vindicator, en autant qu’ils ont rapport à moi, sont parfaitement corrects, et comportent des principes auxquels j’adhère fermement, et dont son Excellence devait avoir une pleine connaissance, lorsqu’elle inscrivait mon nom dans la commission de la paix ; et je ne puis supposer un instant, que c’était dans l’intention de circonvenir ces principes, que son Excellence m’invitait à accepter la commission de juge de paix. »

« La publication d’une lettre écrite par M. Mackenzie, dans un moment de mécontentement, au Dr O’Callaghan, » étonne et indigne le Vindicator et La Minerve (du 21 août). Cette dernière appelle cela délation, conduite odieuse, etc., et dit que « le délateur est un monstre que la société répudie. »

Même No. « Agitation ! Agitation !  ! On nous informe que dimanche… il s’est tenu une assemblée de nos amis les réformistes irlandais du township de Sherrington. Le Dr Côte, digne représentant du