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tions, par où trois citoyens paisibles[1], étrangers à l’agitation de l’élection, ont été tués et fusillés[2], dans la rue ; les applaudissemens donnés par le gouverneur en chef aux auteurs de cette sanglante exécution militaire. »…

7. Les divers systèmes fautifs, d’après lesquels on a disposé, depuis le commencement de la constitution des terres vacantes.

8. L’accroissement des dépenses du gouvernement.

9. Le manque de recours dans les tribunaux à ceux qui ont des réclamations justes et légales contre le gouvernement.

10. La réserve trop fréquente de bills pour la sanction royale.

11. La négligence du bureau colonial à répondre aux adresses de l’assemblée.

12. La détention injuste du collége de Québec.

13. Les injustes obstacles opposés par un « Exécutif », ami des abus et de l’ignorance, à la fondation de colléges, etc.

14. Le refus du gouverneur de faire droit sur les accusations portées, au nom du peuple, par cette chambre contre des juges, etc.

15. Le refus des gouverneurs, et surtout du gouverneur en chef actuel, de communiquer à cette chambre un grand nombre de documens demandés, et qu’elle a droit d’avoir.

16. Le refus du gouvernement de sa Majesté de

  1. « C’est en te défendant qu’ils ont perdu la vie :
    Ils sont morts combattant pour notre liberté. »

  2. Loin de nous de vouloir plaisanter, à l’occasion d’un événement triste et regrettable ; mais évidemment l’écrivain n’avait pas sa tête à lui, quand, en s’efforçant d’être énergique il donnait à entendre que ces trois individus furent tués avant qu’on eût tiré sur la foule, ou qu’ils furent fusillés après leur mort.