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La 53ème, n’est remarquable que par son oiseuseté, et par l’exagération ridicule de ses dernières expressions.

Les 54ème 55ème, 56ème, 57ème, 58ème, 59ème et 60ème, contiennent des réclamations et protestations contre de certains actes du parlement impérial, et particulièrement contre l’acte des tenures.

Dans la 61ème, on attribue aux administrations coloniales ce qu’on devait savoir ne pouvoir pas leur être attribué.

La 62ème, est un corollaire de la 60ème.

Dans les résolutions qui suivent, jusqu’à la 71ème, la chambre parle des difficultés qu’elle a élevées, des embarras qu’elle a causés, au sujet des finances, et s’efforce d’en rejeter la faute, encore plus sur le gouvernement de la colonie que sur celui de la métropole, et dans les trois suivantes, elle fait connaître la source où elle a puisé ses maximes politiques, fait entrevoir les modèles qu’elle se propose d’imiter, et annonce un propos délibéré de conduite future, ou une détermination qui aurait dû amener celle de la réduire immédiatement au silence et à l’inaction. « La pratique adoptée par cette chambre », lui fait-on dire, d’attacher certaines conditions à certains votes est sage et constitutionnelle et a été souvent adoptée par la chambre des communes dans des circonstances analogues. Ça été la pratique ancienne de la chambre des communes de retenir les subsides, jusqu’à ce que les griefs fussent redressés, et en suivant cet exemple, dans la conjoncture actuelle, nous sommes appuyés dans nos procédés, tant par les antécédens les plus approuvés, que par l’esprit de la constitution même… Si dans la suite, après la réparation des griefs et abus,