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etc., a fait perdre au peuple ce qui lui restait d’espoir, etc.

La 21ème affirme, avise et suggère faussement, et la 22ème attribue ces affirmations, avis et suggestions au très honorable E. G. Stanley.

Par la 23ème, on veut faire croire l’incroyable, autrement, faire croire que le conseil législatif est moins lié aux intérêts du pays qu’il ne l’a été à aucune époque précédente.

Dans la 24ème, la chambre s’apitoie sur le sort des nouveaux conseillers pris dans sa majorité, entre dans le fonds de leurs pensées, se pénètre de leurs sentimens, ou suggère quels sentimens ils doivent manifester, et établit un contraste frappant entre eux et des hommes qui ont perdu sans retour la confiance publique, pour les raisons multiples qu’elle détaille.

Dans la 25ème, on invective particulièrement contre les honorables Horatio Gates et James Baxter, en faveur desquels on prétend que le gouverneur a manifestement violé la constitution.

Dans la 26ème et la 27ème, on déplore pathétiquement que lord Aylmer n’ait pas fait un meilleur usage de son pouvoir, etc., et l’on revient au système électif comme ayant été recommandé par plusieurs membres du comité du Canada.

La 28ème donne à entendre que, quand même le gouverneur aurait fait de meilleurs choix, la chambre n’aurait pas été satisfaite.

Dans la 29ème, on affirme que les accusations portées par le conseil législatif contre la chambre seraient séditieuses et criminelles, si leur nature même n’en détruisait le danger, et dans la 30ème, que celles de la chambre n’ont jamais été calomnieuses, mais sont vraies et fondées, ou en d’autres termes, « innocentes et même louables ».