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du bien à la génération actuelle et à celle qui la devait suivre, durent lire avec plaisir l’article suivant, publié dans nos journaux, au commencement de novembre 1828.

« Il a été formé une institution importante, en avril dernier, par une partie des avocats de Mont-réal, sous le patronage du juge en chef du district (l’honorable James Reid), à l’effet de former une bibliothèque de livres de loi. Cette société, qui compte parmi ses membres M. le juge en chef, M. le juge Pyke, plusieurs des avocats, le schérif, les protonotaires (ou greffiers) du district, a fait des progrès qu’on aurait pu à peine espérer. Les livres de la société consistent déjà en 155 volumes in-folio, 112 in-4to, et 268, d’un plus petit format. La bibliothèque française surtout est précieuse, contenant presque tous les auteurs estimés, tant anciens que modernes. Ce nombre a été augmenté, depuis le terme d’octobre, de plus de 100 volumes in-folio et in-4to.

« Les médecins de cette ville possèdent, depuis plusieurs années, une bibliothèque de valeur, qu’ils ont formée pour l’avancement de la science médicale à Mont-réal ; et ils ont de plus institué un collége médical, où des hommes de talens, dont les certificats sont maintenant reçus aux universités d’Edinburg et de Paris, donnent des leçons pendant l’hiver, sur les différentes branches de la médecine et de la chirurgie. »

« Dès 1822, suivant M. Lebrun, la bibliothèque de Mont-réal contenait déjà 8,000 volumes, la plupart bien choisis. » À Québec, la nombreuse bibliothèque de la chambre d’assemblée était à l’usage du public, ou d’une partie du public, durant la levée du parlement.

Quelques disputes ecclésiastiques, ou cléricales, quoiqu’autant à regretter, peut-être, que furent déplorables les querelles du Nord-Ouest et de la Baie d’Hud-