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action physiologique et médicale du thé

troubles sont pour la plupart passagers : ils s’observent surtout dans l’infusion de thé vert, plus riche en principes actifs ; rarement dans celle du thé noir ; on doit les rapporter d’après Marvaud à l’action de l’huile volatile, contenue, comme nous le verrons dans la suite, dans les feuilles de thé.

À côté de cette fréquence des inspirations, il y a encore ce que Smith et Marvaud après lui, appellent le refroidissement périphérique, à la suite de l’ingestion du thé à la température ordinaire. Ce refroidissement purement physiologique, n’a rien que de très normal : il s’explique d’une part, dit Marvaud, par l’augmentation de l’expiration pulmonaire et de la transpiration cutanée qui se produit sous l’influence de l’essence de thé, d’une autre part, par l’influence frigorifique de la théine, dont l’action sur la chaleur organique est tout à fait comparable à celle de la caféine.

Enfin le thé a encore une influence sur la nutrition : sans agir, d’après nous, comme un aliment proprement dit, il doit être regardé plutôt comme un condiment pour aider les fonctions de nutrition et activer la digestion.

« Le thé, dit toujours M. Marvaud, excite la digestion ; il calme ce sentiment de tension et de plénitude qui siège à la région stomacale après un