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introduction

guère franchi un cercle d’écrivains ; que nous sommes allés de M. Henri de Régnier, dont l’œuvre déjà compte, jusqu’à M. Paul Valéry, qui n’a encore publié aucun livre ; et qu’à côté de poètes usant de préférence du vers libre, comme MM. Gustave Kahn, Émile Verhaeren, Francis Vielé-Griffin, etc., nous avons admis, les reliant, pour ainsi dire, par MM. Francis Jammes, Maurice Magre, etc., qui pratiquent un alexandrin libéré, et par M. Paul Fort, dont les Ballades sont en prose rythmée, des poètes très proches du Parnasse ou tout au moins demeurés fidèles à la technique parnassienne, comme MM. Henri Barbusse, Pierre Louys, Pierre Quillard, etc.

Nous n’avons toutefois pas cru devoir observer le même détachement quant aux indications contenues au paragraphe à consulter de chacune des bibliographies. Là, en effet, nous avons tenu à éviter l’encombrement autant qu’à ne signaler que des documents où se reporter utilement. Nous avons donc omis très absolument d’y rappeler à la fois ces notes et courtes chroniques, dans les journaux, lors de la parution d’un livre, et qui n’apprennent rien sur son auteur, et ces écrits montrant le parti-pris et n’ayant nul rapport avec la critique non plus, souvent, qu’avec la littérature, comme, par exemple, les articles de M. Henry Fouquier au sujet de Paul Verlaine et de Stéphane Mallarmé.

Il ne nous reste plus qu’à expliquer la méthode