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est claire et simple ; tous ceux qui désirent étudier la peuvent lire. Le sauvage a-t-il tiré de sa brutalité, de son culte des idoles, de son fétichisme et de son totémisme, a-t-il tiré l’idée de cette merveilleuse Présence universelle à laquelle il croit obscurément aujourd’hui et qu’il déclare être une tradition du passé ? Comment de son cerveau étroit, comment de son esprit ignorant, comment de son cœur cruel et sanguinaire — est-elle sortie cette idée merveilleuse d’un Père universel, d’une Présence universelle qui embrasse tout dans son amour ? Que nous dit, — non le sauvage, — mais la littérature du passé, les littératures de la Chine, de la Perse, de l’Inde, de l’Égypte, que nous disent-elles ? Elles nous parlent de pensées profondes, avec lesquelles nulle pensée moderne ne peut rivaliser en sublimité. Prenez le Classique de la Pureté chinois et dites-moi si la Chine moderne peut produire un joyau spirituel et philosophique digne d’être placé à côté de cet héritage qui, dit-on, provient de la très vieille Atlantide ? Prenez les profondes doctrines de l’Inde, les glorieuses Upanishads, et dites-moi quel écrivain moderne, si grand fût-il, pourrait écrire — avec cette sublimité, avec