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l’idéal de l’Un et qui ne peut s’arrêter à aucune des formes sous lesquelles l’Un se manifeste. Le Gourou Nânak ne renie pas toutes ces formes sous lesquelles apparaît l’Être suprême, mais il partage la conception des Upanishads, selon lesquels il n’y a qu’un Brahmâ, suprême en toutes choses, de qui tous les Dieux ne sont que les manifestations partielles, de qui les formes les plus élevées ne sont que le reflet de la Beauté.

Si l’on nous demande ce qu’il enseigne touchant la création, nous trouvons la pure doctrine du Veda, à savoir que la création n’est que Mâyâ et que toutes choses se produisent par la puissance d’Ishvara et de Mâyâ.

Par la volonté (littér. par un ordre) les formes se produisent.

Gourou I, Japa).2

Une mère (mâya) unie à Dieu donna naissance à trois enfants acceptables (disciples) ;
L’un d’eux engendre Samsâra, l’autre produit et le troisième, ordinairement, dissout.
Selon qu’il lui plaît (il) les dirige, suivant (sa) volonté.
Il observe, mais n’est pas vu ; grande est la merveille,