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être, pour les hommes, un divin Maître. Pendant trois ans seulement il mena la vie d’un Maître, une vie belle de pureté, rayonnante d’amour, de compassion, de toutes les tendres qualités du cœur humain. Nous le voyons errer à travers le pays de Palestine, ressuscitant les morts (du moins les appelait-on ainsi), guérissant les malades, rendant la vue aux aveugles : autant de cures que les hommes qualifiaient de miracles. Mais il n’y a rien là de surprenant pour un occultiste, car il est familiarisé avec ces actions et connaît les pouvoirs par lesquels elles s’accomplissent. Car jamais encore n’est apparu sur terre un grand Maître, quelqu’un en qui ait été développée la puissance de l’esprit et qui n’ait pas dominé la nature physique, cette nature étant devenue sa chose et ayant obéi à sa volonté. Ces soi-disant miracles ne sont rien autre que l’usage de certaines forces cachées de la nature, dans le but d’amener certains résultats extérieurs ; ces miracles consistant à guérir, à rendre la vue aux aveugles et ainsi de suite, avaient été accomplis bien avant la naissance du Christ et ont été reproduits depuis, d’année en année, par quantité de personnes ; et le Christ lui-même leur attribuait une importance si légère