cordonnier, quand il a bien préparé son cuir, peut l’employer à faire des souliers, ainsi celui qui a rejeté les désirs, possède le plus grand bonheur… les désirs ne sont jamais assouvis ; la sagesse seule apporte le contentement… Ce n’est pas même dans les plaisirs des dieux que le disciple du Bouddha trouve son propre plaisir ; il se réjouit seulement de la destruction des désirs[1]. » La doctrine est énergiquement résumée ainsi : « Évitez de commettre toute mauvaise action, pratiquez la plus parfaite vertu, dominez entièrement votre esprit, telle est la doctrine du Bouddha[2]. »
Ce qui est très important, c’est la doctrine du Bouddha sur la « domination de tous les Asavas, » sur les efforts que l’homme fait au cours de sa vie en vue d’acquérir les objets du désir. Ceux-ci se rangent en sept classes qui doivent être abandonnées respectivement par : 1o l’intuition[3] — l’intelligence des quatre nobles vérités, détruisant l’illusion du moi, l’hésitation et la dépendance par rapport aux rites extérieurs ; 2o par la domination — des cinq sens et de l’esprit ; 3o par le bon