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comparaisons des sens avec des chevaux bien domptés, rappelle la doctrine de Yama, dans le Kathopanishad[1]. Le peu de mots sur le moi supérieur et le moi inférieur[2] viennent de la Bhagavad Gîta. « Tout ce que nous sommes est le résultat de ce que nous avons pensé ; c’est fondé sur nos pensées, c’est constitué par notre pensée[3] », nous rapporte le Chandogyo panishad. « Il est bon d’exercer un contrôle sur l’esprit qui est difficile à contenir, instable et qui va où il veut[4] », est une réminiscence de la Bhagavad Gitâ. Mais il est inutile de multiplier les exemples. C’est assez que le grand Maître se soit fait l’écho fidèle des anciennes Écritures, non qu’il en eût besoin lui-même, — lui qui savait tout, — mais de crainte que les ignorants ne fussent amenés à trébucher et à se détourner de la foi de leurs pères.

Envisageons maintenant la quantité de doctrines qui se présentent à nous et essayons d’apprendre par quelques exemples, quelque chose, non seulement des préceptes, mais

  1. Op. cit. 222, 91.
  2. Ibid., 380.
  3. Ibid., I.
  4. Udânavarya, XXX, I.