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d’une traduction en Pahlavi, idiome national des Perses de ce temps-là, et plus tard le terme Zend a été réservé à cette traduction[1] ». La thèse contestée qui fait du Zend un commentaire, se trouve en grande partie justifiée si nous consultons, une fois encore, les témoignages occultes au lieu de l’érudition moderne. Nous trouvons, en effet, — et sur ce point nous pouvons accepter l’affirmation de H. P. Blavatsky, qui n’a parlé en écrivant que de ce qu’elle savait de science certaine, l’ayant appris de son Maître, de son Gourou, — que ce commentaire, le Zend originel des Iraniens, était écrit dans une langue dérivée de cette ancienne langue sacerdotale, à laquelle j’ai fait allusion au début de cette conférence. Car il existe, connue de tous les occultistes, une langue qui ne consiste pas en lettres au sens où l’on entend celles-ci dans nos langues modernes, un langage fait de signes, de symboles, de couleurs, de sons, qui s’exprime en musique comme les apparences se traduisent en couleurs, et qui a ses formes propres, que tout initié sait reconnaître et traduire dans une des langues infé-

  1. Essays on the Parsîs, pp. 120, 122.