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quelque soin que l’on y mette, on ne peut éviter beaucoup d’erreurs dans les impressions précipitées d’un journal.

J’ai reçu jusqu’à présent en tout 325 [francs] pour les différentes parties imprimées dans les Annales : je vous en compterai à votre arrivée que je me flatte être prochaine. Agréez, en attendant, ma haute considération et le dévouement sincère avec lequel j’ai l’honneur d’être,

Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur

Berthollet.

27 février 1812.






16. Berzelius à Berthollet.
[15 février 1812.]

M. le Comte,

Le jour de mon départ pour Paris étant enfin fixé au 4 du mois prochain, je puis m’abandonner à l’espérance flatteuse d’être chez vous dans peu de temps. Cependant, comme plusieurs voyageurs de mes compatriotes ont éprouvé des difficultés aux frontières de l’empire français et surtout à Hambourg, ville que des affaires particulières m’obligent de visiter pour y conclure quelques objets économiques avec les libraires qui m’ont procuré des livres et pour la traduction allemande de mon ouvrage sur la chimie animale, je prends la liberté de vous prier, M. le Comte, de vouloir bien me procurer un passeport de Paris, afin que je puisse être sur de ne pas y être retenu. Comme le passeport ne saurait parvenir à Stockholm avant mon départ et, surtout, comme les communications par la poste ont commencé d’être parfois interrompues, je vous prie, M. le Comte, d’adresser votre lettre avec le passeport à M. Perthes51, libraire à Hambourg, chez lequel je viendrai le prendre moi-même. J’espère être à Altona vers le 20 de mars, et j’y attendrai votre réponse.